Nouvel appui du Canada visant à s’assurer que la naissance des enfants les plus vulnérables du monde soit enregistrée.

’Un nouvel engagement de 20 millions de dollars de la part du gouvernement du Canada afin d’assurer une identité juridique aux enfants les plus vulnérables de l’Afrique subsaharienne.
En plus de garantir qu’un enfant a accès aux services sociaux essentiels, l’enregistrement des naissances permet aux gouvernements et aux chefs de file mondiaux en matière de santé de surveiller les progrès et de prendre des décisions éclairées concernant les politiques et les programmes qui sont primordiaux pour la santé des enfants.
De plus, un acte de naissance officiel permet d’appliquer la loi relative à l’âge minimum, afin de protéger les enfants contre le mariage précoce, ou leur recrutement et leur utilisation dans les forces ou les groupes armés. Lorsqu’un enfant est en conflit avec la loi, un acte de naissance peut le protéger et l’empêcher d’être poursuivi ou puni en tant qu’adulte.
L’appui du Canada est particulièrement important, car des investissements dans l’enregistrement des naissances sont nécessaires de toute urgence. Un enfant sur trois âgé de moins de cinq ans, soit 230 millions d’enfants à l’échelle mondiale, n’existe pas officiellement.
Les fonds annoncés aujourd’hui seront directement impartis aux enfants vulnérables en Éthiopie, au Mali, au Sénégal et au Soudan du Sud. L’Éthiopie affiche le troisième taux d’enregistrement des naissances le plus bas du monde; en effet, la naissance de seulement sept pour cent des enfants y est enregistrée. Au Mali et au Sénégal, il existe de grandes disparités en fonction de la richesse, du degré de scolarité des parents et de la géographie.
Par exemple, dans les villes, 84 pour cent des enfants maliens sont enregistrés à leur naissance, tandis que seulement 34 pour cent dans les régions rurales le sont. Au Sénégal, le nombre d’enfants enregistrés à leur naissance et dont la mère n’est pas instruite est inférieur de 20 pour cent au nombre d’enfants dont la mère a fait des études secondaires ou supérieures.

Au Soudan du Sud, le plus jeune pays du monde, l’enregistrement des naissances est à un stade très précoce et se heurte à des obstacles liés à la faiblesse des infrastructures et à la situation d’urgence humanitaire qui sévit actuellement.